Pour le 12 mars, comme je travaillais de nuit, je m'étais programmé par avance une journée pêche sur l'Elorn. Malheureusement avec la neige qui est arrivée la veille, j'ai préféré changer de programme, en allant tout de même pêcher, mais sur le lac du Drennec.
Une fois arrivé à bonne destination malgré les routes enneigées (et là j'imagine certains se dirent "pas un peu fou de prendre des risques pour des poissons ^^" ), avec deux bonnes paires de chaussettes et des couches de vêtements sous les waders, je me suis rendu sur la zone qui m'avait procurée de belles touches le weekend. Pour espérer prendre quelques poissons j'opte pour des minis ondulantes et des leurres souples. Très rapidement sur le premier poste je réussi à déclencher une attaque dans cette eau glaciale (aie sa pique les pieds les waders respirants...), mais la truite se décroche ensuite. Même cas de figure quelques minutes plus tard. C'est encourageant, mon pattern semble être cohérent, reste juste à être efficace à la finition.
Sur le second poste je décide de rentrer encore dans l'eau, malgré les doigts de pieds qui ne répondent plus, de façon à pouvoir prospecter sous les frondaisons. Le premier lancer me donne raison par une violente tape puis une seconde que je parviens à ferrer. La réponse de ma partenaire ne se fait pas attendre en mettant pour la première fois à rude épreuve la dragonbait et la résistance de mon 16/100. Mais avec l'eau froide la combativité du poisson s'écourte assez vite, et je parviens à la saisir facilement : une fario avec une belle robe, une énorme caudale, un peu grassouillette et une taille de 42 cm! La bonne petite adrénaline me revigore et je saisis rapidement mon appareil photo pour pouvoir l'admirer sans modération plus tard.
Elle part ensuite retrouver ses congénères.
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